A la fin 2018, la barre du million d’appareils installés a été franchie !
Les ventes d’appareils au granulé en 2018
Les ventes continuent de grimper : + 14 % pour les poêles à granulé et + 44% pour les chaudières. Les poêles représentent toujours 90% du nombre d’appareils à granulé vendus. La hausse des ventes de chaudières s’explique notamment par la mise en place d’aides attractives du gouvernement pour sortir du fioul et inciter au choix d’une énergie renouvelables : CITE étendu au coût de l’installation et au frais de démontage de la cuve à fioul, « Coup de pouce économie d’énergie », augmentation de la prime à la reconversion (selon conditions de ressources), etc.
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Pourquoi les ventes d’appareils au granule de bois passent devant les appareils à bûches ?
La filière du granulé de bois se réjouit de constater que les ventes des poêles et chaudières à granulé ont fortement augmenté (respectivement + 12% et + 44%) et que pour la première fois, en 2018, elles ont dépassé celles des appareils à bûches (hors inserts).
Comparaison des ventes d’appareils à granulé et à bûches entre 2017 et 2018 (source Observ’ER).
2017 | 2018 | ||
Poêles | à bûches | 150000 | 137000 |
à granulé | 135000 | 151000 | |
Chaudières | à bûches | 5400 | 4600 |
à granulé | 4800 | 6900 |
Si les appareils au granulé dépassent ceux de la bûche (hors inserts), c’est parce que ce combustible high-tech a non seulement acquis une grande notoriété et est très apprécié : il offre des avantages distinctifs qui répondent aux besoins des consommateurs en termes de confort, de facilité d’utilisation, de fiabilité et de performance. Il répond aussi à une problématique environnementale forte puisqu’il a des émissions de particules extrêmement faibles.
En effet, le granulé de bois est le combustible idéal pour une combustion optimisée. C’est un combustible homogène et sec (taux d’humidité inférieur à 10%) avec un haut pouvoir calorifique (en moyenne 4800 KWh/t). La combustion automatisée permet d’amener exactement le volume de combustible et d’oxygène (plus difficile à atteindre avec un chargement manuel). Bien que les appareils à bûches soient déjà très performants et que les bûches disposent aujourd’hui de labels de qualité efficaces, le granulé est imbattable sur le taux d’humidité et l’homogénéité du combustible.
La récente étude réalisée par INERIS « Enseignement des études à l’émission sur la combustion du bois en foyers domestiques » confirme ses éléments. Elle observe que l’amélioration des conditions de combustion est un point essentiel pour réduire les émissions polluantes. En effet, sur un cycle complet, environ 80 % des émissions polluantes ont lieu durant les 10 à 15 minutes après l’allumage à froid de la première charge de bois ou à chaud des charges de bois suivantes (rechargement). Les facteurs d’influence des émissions sont l’humidité du bois, l’allure de fonctionnement de l’appareil (optimisation de la puissance), la charge et la qualité de bois utilisée, le tirage et le vieillissement des appareils. Les tests d’évaluation des performances environnementales ont montré qu’un certain nombre de technologies permettaient de minimiser les émissions polluantes. Parmi les technologies les plus performantes, on retrouve le poêle à granulé et la chaudière à granulé « championne toute catégorie » !
La production et consommation de granulé
Sur le marché Français, la production de granulé progresse et permet de parler d’un marché auto suffisant. La consommation a été de 1.56 million de tonnes en 2018 soit une hausse de 8%. L’import et l’export ayant comme chaque année joué le rôle de variable d’ajustement.
Les imports ont progressé de 3.7% pour atteindre 275 000 tonnes. Ils représentent 17.6% de la consommation nationale soit une stabilité par rapport aux années précédentes.
Les producteurs français ont quant à eux exportés 190 000 tonnes de granulé.