La qualité de l’air, le granulé de bois fait la différence
Situation sur la qualité de l’air, un enjeu de santé publique
Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, la qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique.
Mais pour la filière du chauffage au granulé de bois, l’enjeu est aussi d’établir la vérité sur ces émissions particulaires très faibles et ainsi éviter l’amalgame avec les utilisations inappropriées du chauffage au bois.
Les problèmes de qualité de l’air liés au chauffage au bois sont liés à une mauvaise combustion. Cette situation se produit dans de nombreux cas, mais dans l’état actuel de la science, les analyses de qualité de l’air, aussi performantes soient-elles, ne sont pas en mesure de distinguer la source exacte. Les particules mises en évidence peuvent provenir de différentes origines : les foyers ouverts, les appareils à bûches anciens et non performants, les appareils mal entretenus et/ou utilisant du bois de mauvaise qualité et le plus souvent du bois qui n’est pas sec.
Chauffage au granulé, la garantie d’une excellente combustion
On oublie trop souvent que ces analyses incluent aussi des « combustions » extrêmement polluantes comme le brûlage à l’air libre des déchets verts, domestiques ou non, et autres écobuages (débroussaillage par le feu).
Pour rappel, une bonne combustion doit être la conjonction de plusieurs éléments :
– Un combustible homogène et sec = C’est le cas du granulé et la certification garantit ce point.
– Un appareil performant. = C’est le cas des appareils à granulé qui bénéficient d’un rendement élevé et émettent très peu de particules. Plus de 96% des poêles et chaudières à granulé ont moins de 10 ans et sont donc issus des technologies les plus modernes et performantes.
– Une alimentation adaptée et maîtrisée en combustible et en oxygène = C’est le cas des appareils à granulé qui sont automatiques.
Comme pour tout combustible, il ne faut pas oublier l’entretien de l’appareil afin de maintenir ses performances.
On comprend bien que le chauffage au granulé de bois présente les caractéristiques d’une excellente combustion, que ce soit en laboratoire ou dans la pratique chez l’utilisateur.
Les facteurs d’émissions de particules pris en compte en France pour les différents appareils au bois reflètent bien cette réalité, comme le montre le graphique ci-contre sur les facteurs d’émission de particules de moins de 10 microns ou PM10 fourni par l’ADEME (2010).
Nous pourrions même considérer que si toutes les personnes qui se chauffent au bois actuellement, utilisaient un système au granulé de bois, le bois ne serait pas montré du doigt lors des épisodes de pollution atmosphérique.
Il n’y a malheureusement pas d’exception française pour cet amalgame entre des sources de pollution réelles et des sources hypothétiques. C’est le cas aussi dans d’autres pays européens, comme par exemple l’Autriche, la Belgique et l’Italie.
Pour conclure, le chauffage au granulé de bois est une vraie solution pour une meilleure qualité de l’air, car c’est la forme la plus high-tech du bois énergie et celle qui présente les émissions particulaires les plus faibles.