La qualité de l’air, le granulé de bois comme solution
Cet hiver a été marqué par plusieurs pics de pollution importants lors d’épisodes climatiques défavorables. Malgré une impression d’aggravation, la situation s’améliore significativement puisque les émissions particulaires liées à la combustion du bois ont été globalement divisées par 2 depuis 2000 en France.
Dans ce contexte, le granulé est le combustible le plus high-tech du bois énergie. Il est une excellente solution contre les émissions particulaires. En effet, son homogénéité et la très haute performance des appareils permettent une combustion très optimisée dans les poêles et les chaudières à granulé. Le chauffage au granulé de bois émet 100 fois moins de poussières qu’un ancien appareil à bûches et 400 fois moins qu’une cheminée ouverte. Dans un objectif de santé publique, le granulé est une solution pertinente pour répondre aux problématiques de qualité de l’air.
Comme le confirme Mr Thomas Nussbaumer de Verenum Ingenieurburö (expert suisse de la combustion) : « Les émissions sont fortement liées à la combustion : une combustion incomplète cause des émissions plus élevées et plus toxiques qu’une combustion complète. (…) Les chaudières (et les poêles) à granulé montrent un potentiel d’émissions très basses ».
La rénovation du parc est en marche et doit se poursuivre. Le chauffage au granulé de bois se positionne comme une solution très pertinente, c’est la raison pour laquelle, de plus en plus d’agglomérations proposent des incitations comme la « Prime air bois » pour le remplacement d’un foyer ouvert ou d’un ancien appareil de chauffage au bois (avant 2002).