Le développement du bois-énergie s’inscrit dans la chaîne de valeur plus large de la filière bois en France. Michel Druilhe, le président de France Bois Forêt, a rappelé à cette occasion que la forêt française a doublé en 170 ans. « On ne prélève que 50% de ce qui pousse chaque année. Et si nous atteignons les objectifs de bois-énergie fixés par la PPE, nous prélèverons 70%. Donc nous serons encore dans la capitalisation » confirme Jérôme Mousset de l’Ademe.
Plus encore, la forêt a besoin du bois énergie, explique Michel Druilhe : « le bois-énergie est le 3ème produit de la forêt après le bois d’œuvre et le bois d’industrie. Si le bois-énergie ne trouve pas de débouchés, les propriétaires auront du mal à entretenir leur forêt. Celle-ci est inscrite dans un schéma de développement durable qui impose l’utilisation de ces trois produits. S’il n’y a pas de bois-énergie, il n’y a pas de développement durable ! »